J’avance sur une poutrelle au-dessus des gratte-ciels de Manhattan. Au bout de la poutrelle un petit chat. Je le ramène sur le toit, quel soulagement.
Ce n’est pas un film d’horreur, ni un cauchemar, mais le test rigolo de la VR (la réalité virtuelle) lors de ma visite au Pavillon de Numa chez mon ami Bertrand.
Le lieu où à Paris, il est possible de voir les applications professionnelles pour l’industrie, la santé ou encore la formation, le tout avec les lunettes et en VR ou AR (la réalité augmentée). Je m’intéresse à la réalité virtuelle et augmentée, car tout simplement nous l’utilisons depuis 3 ans dans le travail au cabinet d’architecture Zebrandco et je dois me tenir donc au courant des avancées de cette technologie.
Mes questionnements :
- Comment définir précisément la VR et la AR e la MR (mixte reality) ?
- Comment fonctionne le cerveau humain en VR
- Quelless sont les plateformes de développement les plus courantes et les plus performantes actuellement
- Comment évolue le matériel technologique (lunettes, systèmes de visualisation)
- Et finalement, comment ceci bouge dans le domaine pour lequel je travaille actuellement qui est l’architecture.
J’ai écrit à ce sujet un article plus détaillé, à lire sur le blog de Zebrandco ici.
Deux choses à savoir :
l’effet de taille ne joue plus en usage professionnel et les clients commencent à comprendre l’utilité.
1. Il n’est pas nécessaire désormais d’être un grand industriel ou acteur du marché important, pour utiliser la VR.
Sur You Tube, Vinci qui a 180 fois la taille de l’agence Zebrandco pérore sur son usage de BIM et montre une construction en VR…
L’agence Zebrandco utilise BIM (Revit) depuis 10 ans et la VR dès la sortie d’Oculus Rift, en version où il fallait encore positionner des capteurs. Depuis l’existence de la couche Microsoft Virtual reality et avec les lunettes HTC Vive, les images virtuelles sont bien plus accessibles à un coût faible.
Une équipe agile comme la nôtre a finalement plus de facilité à adopter ces technologies nouvelles qu’un géant qui aura du mal à former tout le monde. En plus, en 3 ans, nous avons déjà changé deux fois le matériel et de software, passant d’Octane à Enscape, mieux intégré au Revit (logiciel BIM de l’architecture) et des lunettes Oculus à HTC Vive. On étudie les dernières versions d’AR avec Hololens.
2. Frein à l’utilisation des clients ?
Nous avons deux expériences opposées avec nos clients.
Le premier profil adore de visualiser son projet en VR et passe son temps à explorer ses futurs locaux en virtuel pour découvrir ce qui n’est pas encore construit.
Le second profil bloque d’entrée. Les lunette sur la tête, il panique : il ne comprend pas à quoi ceci sert, il « ne voit pas bien », ne comprend pas « ce que cela fait » et surtout , il a du mal à manipuler les manettes, même en voyant ses mains en VR.
Il abandonne en 2 secondes avec soulagement visible. Blocage mental, question de génération, pas d’expérience de jeux vidéo ?
Quoiqu’il arrive, nous utilisons la VR aussi pour nous-même, afin de vérifier notre travail de conception et visualiser en VR les parties du bâtiment qui posent un souci de forme ou présentent une difficulté de conception technique.
Et notre cerveau dans tout ça ?
A condition de ne pas passer des heures en VR à chasser les zombies, l’usage professionnel n’a rien de démoniaque. Mais le fonctionnement du cerveau en VR est bel est bien étonnant. Il est un peu compréhensible que le grand publique s’inquiète parfois (pour les enfants), si la VR est réduite à l’univers de jeux uniquement par sa capacité immersive et effets sur le comportement.
Dans la VR, les données, fabriqués sur l’ordinateur, sont traitées par le cerveau comme la réalité. Avec les entrées d’informations, le cerveau pilote notre système visuo-vestibulaire (l’équilibre) et visuo-haptique (l’interaction avec l’environnement avec les mains) comme avec les données réelles.
C’est la raison pour laquelle nous éprouvons ce sentiment d’immersion et les sensations et les émotions associées.
Et mon histoire de petit chat?
Pour l’histoire avec le petit chat, j’ai fait partie des 50% d’utilisateurs qui arrivent à le libérer de son piège. D’accord, je suis déjà habituée à la VR et en plus vieille joueuse de jeux vidéo.
Mais malgré cela, en me disant comme un mantra « tu es sur le sol, tu es sur le sol », j’ai évité juste la sensation de vertige. A posteriori, j’ai réalisé que je n’ai pas marché à côté de la poutre et j’ai sorti en reculant attentivement. Avec le sentiment d’avoir bien fait de sauver ce petit chat !!! Mon cerveau s’est fait piéger et les émotions ont été au rendez-vous.
Ceci signifie simplement que l’utilisation en formation, en éducation représente un grand potentiel.
Elle offre la possibilité d’une pratique (gestuelle, comportementale et de sa mémorisation), la mise en situation dans les expériences difficile à créer en réalité.
L’usage en médecine, en industrie, en soins de phobies, en formation est une suite logique.
A lire plus :
- Pour comprendre l’usage et le fonctionnement en architecture et pour plus d’informations sur les différences entre la VR et AR, les outils actuels et le futur possible,
2. Voir mon article » POINT DE VUE SUR VR ARCHITECTURE, LA RÉALITÉ VIRTUELLE EN ARCHITECTURE »
- Voici également une sélection d’image en architecture faite avec les applicatifs VR sur Pinterest : VR architecture
3. Et pour s’inscrire à une visite virtuelle environnement 100% pro :
le Pavillon chaque vendredi de 9h30-10h en visite guidée.
Le Pavillon au RDC NUMA – 39 Rue du Caire- 75002 Paris
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Voici quelques images en architecture réalisées avec Revit et Enscape pour le rendu en temps réel.
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