Pendant et après le voyage.
Je reçois pleine figure ce sentiment de désespoir d’un peuple entier. Je laisse de côté des rares privilégiés qui se barricadent, invisibles.
Suis-je trop sensible ? J’en doute. L’Egypte aujourd’hui est un pays hébété.

Je pense à cette période appelée ‘normalisation’ des années 1970 après le passage des tanks russes à Prague. Mon pays a encaissé la réalité doublement cruelle : non seulement les russes sont venus avec les tanks, mais ce fut surtout la non-réaction des autres pays en Europe qui nous acheva. La population fut comme sidérée et sans espoir. S’écoulaient ensuite les années 70 où le régime faisait ce qu’il voulait. Le parti « normalisait », en d’autres termes serrait la vis à toute forme d’expression libre.

Je retrouve aujourd’hui en Egypte le même état mental. Après l’espérance populaire née de la destitution d’un vieux gâteux qui s’apprêtait à mettre sur le trône son fils, après le vote massif des ruraux pour les Frères musulmans et Morsi, c’est la douche froide.

La cruelle réalité d’une révolution démocratique ratée, d’un pays à genoux économiquement, moralement et socialement. Après une période de chaos (fauda), c’est le temps du durcissement et de serrage de ceinture.
Finalement, les gens que je rencontre demandent au pouvoir de la stabilité et de la sécurité. Car sans cela, rien ne peut être résolu. » La démocratie c’est bien pour vous, car vous avez déjà de quoi manger. »

L’Egypte est comme son archéologie, un millefeuille de sédiments politiques et religieuses qui s’empilent.
L’Egypte est dans une spirale descendante depuis 60 ans. La mauvaise gestion et la gabegie idéologisée de Nasser et de ses conseillers soviétiques, suivie par l’époque de Sadat et de Moubarak où la pauvreté, l’explosion démographique et la corruption continuaient à affaiblir le pays.
Le leadership régional de l’Egypte passa dans les mains des pétromonarchies du Golf qui se ménagent en Egypte les zones d’influence à travers les salafistes ou les Frères musulmans.

L’Egypte d’aujourd’hui, c’est : pesanteur sociale, culturelle, religieuse, inflation galopante, corruption omniprésente, destruction de l’environnement, délitement de l’enseignement et du parc immobilier, l’économie sous perfusion et dans les mains des faux amis et de quelques malfaisants.
Dépendance et soumission aux religieux et aux militaires.
La principale activité qu’on voit partout : l’attente dans la somnolence pour une partie de la population. Petites combines quotidiennes pour manger pour la majorité.
Depuis 2011, l’année de la ‘révolution’, c’est une catastrophe économique et mentale.
Pour un pays qui a connu un certain prestige dans son passé collectif, c’est encore plus insupportable.

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Derdera, vide.

Sur quoi poser un regard optimiste ?

Je n’ai pas trouvé un seul jeune qui ne rêve pas de partir de l’Egypte, tout en étant amoureux de son pays. Le mot clé : « on végète ici ».
Les plus âgés sont en plein « Moubarak-nostalgie ». « D’accord, en fin de la vie, Moubarak n’était pas bien, mais quand même, on avait du travail…Cette année les prix ont monté de 300% et pas mes revenus, comment s’en sortir. »

Les femmes votent massivement pour Sissi. Le seul permettant de ne pas se trouver comme dans les pays du Golf, enfermées à la maison en burka et observer la rue à travers le moucharabieh comme sous Fouad 1er.

Au Moyen Egypte et en Haute Egypte, les seules femmes non voilées sont coptes. Et elles risquent dans certains endroit les agressions, comme les enfants des coptes qui se font insulter dans les écoles publiques.

Le mot laïcité est devenu le mot tabou, le dire s’est d’être aussitôt soupçonné d’athéisme. La lente islamisation rampante depuis 20 ans des institutions publiques a atteint son but.
De petite pression en petite critique, un professeur de l’école doit se référer au Coran pour enseigner, pour ne pas être dénoncé comme apostat (par les élèves le plus souvent).

70% de la population vivait du tourisme. En Haute et Moyenne Egypte, c’est encore plus, il n’y a rien d’autre pour vivre. Les familles entières ont perdu leur emploi.
Fellahs ou hommes diplômés, les deux sont assis dans le café ou dans la rue avec leur chicha et rêvent de partir ailleurs.

Les femmes qui travaillent sont rares, quelques coptes par-ci, par là.
Les assistantes « policières » pour palper les femmes au barrage de sécurité. Elles sortent le soir pour acheter les légumes, la viande c’est rare, une fois par mois comme le poisson.

Les salafistes prolifèrent

Dans un pays où l’explosion démographique est ingérable, leur message va à contre-courant.
Ce sont finalement les seuls qui distillent un message « optimiste ». Car selon eux, l’application de la charia va restaurer l’ordre et va sortir le pays du chaos (fauda), provoqué par l’impiété des hommes. Voilà la solution.
Et ce sera surtout le paradis après la vie, mais après une vie bien soumise et en éliminant les apostats, coupable du chaos.
La population des quartiers pauvres trouve l’unique ressort dans cette religiosité mortifère. Le terrain de recrutement du salafisme, huilé en pétrodollar.
En Egypte, pour le prix de la soumission, la population pauvre reçoit l’aide. Les fondamentalistes dans leurs bastions distribuent les victuailles, les médicaments, la viande pas chère halal, via des sièges caritatifs liées à des mosquées.
La politique de l’Egypte est sous la coupe de la religion, pile ou face, l’armée et la religion, mais les politiques religieux ont confisqué le pouvoir dans la vie de tous les jours.
En réalité, ce sont aussi eux qui provoquent le chaos, par les attaques savamment distillées dans le temps auprès des forces armées et la police (ce symbole de la répression impopulaire).
Le tout, suffisamment médiatisé pour qu’un touriste en short n’ose plus franchir la frontière égyptienne. Les salafistes n’en veulent pas chez eux.

Les salafistes égyptiens n’aiment pas être vu comme simple exécutant de l’Arabie Saoudite. Sauf que leur religion a été importé en Egypte depuis 20 ans par « l’Ambassade religieuse de l’Arabie Saoudite » qui est « l’Association des partisans de la norme établie par le prophète Mahomet ». Ils se réfèrent à leur rigoriste local Rashid Rida, et au djihadiste Rahman, qui interdisait aux femmes de lui poser les questions de peur de subir la ‘fornication par l’oreille’… Ce penseur pieux est aussi un héros populaire en Egypte et les salafistes réclament sa sortie de prison. Incarcéré, car il a organisé juste le premier attentat contre le WTC.

En France où une couche de bien-pensants n’a toujours pas bien compris que la tolérance ‘démocratique’ ne peut pas s’appliquer à ceux qui désirent sincèrement et avec conviction notre anéantissement et ne reconnaissent pas notre loi.
On voit encore les débats affligeants autour du procès du frère Merah. La famille a adhéré à cette prédication de haine qui n’hésitera pas une seconde de nous anéantir et exploser avec toute notre bienveillance démocratique et notre justice « humaine » dont ils n’ont rien à faire. Car la leur, la « divine » est au-dessus de la nôtre. On devrait du coup couper les oreilles et des bras pour être respecté. Aucune chance de se comprendre. Notre justice est leur tribune de prêche.

L’armée égyptienne gère « la grande politique ».

Elle négocie les contrats de défense, ses rafales, ses centrales nucléaires avec les russes. Elle gère la guerre et la paix et les relations avec l’Israël au Sinaï et avec les Américains autour du gaz.
Un militaire en Egypte mange encore correctement et vit relativement bien soigné. Sissi sévit dans les rangs des djihadistes armés, pour le reste, le message de « soumission » au pouvoir en place et le respect de la charia, ne doit pas le gêner tant qu’on ne pose pas les bombes.
Moubarak se servait des salafistes contre les Frères musulmans, on peut se demander si comme en France, le pouvoir local n’achète pas la paix sociale des zones pauvres en se disant qu’on va « juste » gérer ceux qui passent au djihad armé. Comme s’il y avait un clignotant sur leur tête qui nous le dira.
Jusqu’ici, ce calcul a été mauvais partout dans le monde…jusqu’à la banlieue toulousaine.
La vivacité du courant radical est une évidence en Egypte. Quand Tareq et Abboud al-Zomor sont sortis de prison après la révolution (emprisonnés pour la participation à l’assassinat de Sadat), ils ont réuni très facilement pour un discours à Louxor 10.000 barbus venus en bus d’écouter leurs idoles djihadistes.
Ils réclamaient entre autres avec véhémence la libération du djihadiste Rahman, notre anti-fornicateur par l’oreille.

Les fonctionnaires et les petits employés d’Etat

Les fonctionnaires « rentiers » de l’Etat providence nasserienne sont toujours là. Toujours aussi amorphes, voir devenus totalement malfaisants.
Pour un salaire qui n’augmente pas, ils trouvent la combine qui ajoute le beurre dans les épinards.
Certains ne vont jamais au travail, ils font leur business en parallèle dans une boutique. D’autres soumettent chaque tampon à un impôt personnel.
D’autres encore somnolent et bloquent le passage là où ils dorment. Une heure de travail quotidienne en moyenne dans ce magma de faux emplois.
La meilleure source de recrutement des indics de tous les régimes galonnés.
Je pense à ce policier dormant sur sa chaise dans l’aéroport vide, se réveillant à notre arrivée et passant aussitôt quinze minutes au téléphone, bloquant astucieusement le passage avec son air : « je travaille, vous patientez ». Comme j’avais le temps, pas de monnaie pour passer…j’ai juste attendu et apprécié sa grimace.
A ce guichetier du musée d’Etat qui demande si, sur le billet de 200 pour un prix de 130, il doit vraiment me rendre la monnaie…ben non.
A ces gardiens de tombeaux qui débitent à la mitraillette les noms des dieux égyptiens en s’improvisant guide et surtout en bloquant la vision du mur, qui vous lâchent quand on a enfin payé la petite monnaie pour être seul.
A ces ‘photos interdits’ et aussitôt autorisés avec un billets.
A ce passage d’écluse qui va plus vite si on graisse la pâte de la police fluviale.
La survie des petits.
Mais le drame, c’est que c’est aussi pour avoir une bonne note à l’école, pour acheter son diplôme, pour se faire écrire la thèse, pour trouver son job, pour devenir avocat, pour se faire construire sa maison etc…
Une société gangrénée par la corruption. Irrespirable et mortel, si on n’a pas d’argent.

Les Frères musulmans dans ce pays sont la principale force politico-religieuse de l’Egypte.

En 2012, Morsi a gagné les élections grâce à son immense appareil puissant et discipliné que représente la plus grande force structurée en Egypte, les frères musulmans. Mais étonnamment avec 46% des voix et non 75% comme on imaginait. Les salafistes ont raflé 25%, alors qu’ils disaient ne pas s’intéresser au pouvoir politique (pas assez divin pour eux). Mais finalement, tout compte fait, ils se retrouvèrent au Sénat avec leurs ennemis Frèristes. L’odeur du pouvoir » humain » ne les incommoda pas tant que cela. Comme au Koweït.

Avec les décennies de répression par les régimes des généraux, les Frères musulmans devint une force disciplinée de l’islam politique internationale. Auréolée par les années de prison ou par l’exil forcé de leurs leaders.

Le fonctionnement de l’appareil est celui du parti communiste ou des services secrets : opacité, sens de la clandestinité, cloisonnement, langue de bois élaborée pour chaque publique, organisation en pieuvre, réseau international de correspondants et le financement souterrain.
Le Bureau de la guidance est une réplique du Politbureau du PC.

Financés en pétrodollar de Qatar, soutenus aussi par les services extérieurs londoniens qui instrumentalisait le mouvement comme force d’opposition quand il y a besoin de donner une leçon au pouvoir en place non aligné ou aux anticapitalistes locaux.
Après la seconde guerre mondiale, les enfants éduqués des fellahs pauvres étaient marxistes, en 2011, ils votaient Frère musulman. Selon eux Morsi était ‘propre et bien’…
Nous aussi nous avons nos Messieurs propres, jusqu’au jour où ils prennent le pouvoir.
Morsi a duré un an. Ce fut le chaos total et pas assez de financement et de crédit pour faire répartir le pays, malgré les dons et crédits de quelques pays amis.
Les Frères musulmans avaient pénétré le petit tissu local, associatif et la ’classe moyenne’, mais sur la façon de mettre en place un Etat basé sur la charia, c’était un peu la panique à bord.
L’état du chaos a été si important, que la population a fini par s’accrocher à Sissi comme à un père fouettard qui pourra les sortir de la galère, de la Fauda=du chaos.
Si Morsi récolta en 2012 que 45% des voix, c’est aussi parce qu’au sein du mouvement, il y a des courants. Les jeunes parlent « démocratie qui repose sur la charia », les anciens du « Politbureau » sont mal préparés à ces revendications. On dirait le parti soviétique avant Gorba.

Comment est structurée la langue de bois des Frères musulmans ?

Le mouvement radical issu de la pensée de Qutb (pendu sous Nasser) qui est encore majoritaire au sein du Bureau. Ce courant, très proche du salafisme, met la souveraineté d’Allah au-dessus de la souveraineté du peuple, donc incompatible avec la démocratie (c’est le courant Badie, en prison depuis Sissi).

Les ‘réformateurs’ (de type al-Zaafarani) pratiquent une langue de bois favorable à la démocratisation avec ‘comme référent parallèle la charia’. En réalité c’est du Canada dry iranien, tout en doublon, méthode éprouvée du PC. Un état ‘civil’ ni militaire, ni théocratique, mais basé sur le référent d’une doctrine unique, totalitaire, ici il s’agit de la charia…
Un brouillard conceptuel qui ne marche qu’auprès des sourds et aveugles. Malheureusement une certaine gauche proche des courants communistes ‘mono-partie’ s’y retrouve. Les Frères palabrent sur le concept de ‘laïcisation relative’ que personne n’a jamais compris, sauf des iraniens. En Iran aussi nous avons toutes les instances démocratiques en place et ça donne une excellente dictature islamique…

Au fil du temps, les Frères ont élaboré un langage sexy pour l’occident.
La promesse est basé sur 2 deals limpides (nous avons notre Ramadan à nous qui a fait le job en Europe) :
1. « On va respecter les chrétiens (comprendre les salafistes leur coupent des oreilles, pas nous). »
Mais quand un général copte à Assouan a été nommé gouverneur, il a tenu 10 jours. Hop, destitué, colère des radicaux locaux… »comment !!! un non-musulman au pouvoir » ?

  1. « Si vous nous aidez à développer notre pays, nous allons pouvoir garder les musulmans chez nous. Ils ne viendront pas grossir les rangs d’immigrés chez vous ».
    Bingo. Comme avec Erdogan, l’Europe va pouvoir troquer leur prise de pouvoir contre le blocage des migrants : « Nous sommes les seuls à pouvoir contenir le chaos, donc le déferlement migratoire vers le nord. »
    Et là, il y a des politiques qui marchent..

Même idéologie que UOIF en France, promesse de garantir l’ordre social en banlieue en échange de la soumission à l’islam des quartiers populaires…
Puis la suite, le non explicite : les disciples de Ramadan, en costume et bien peignés, s’incrustent irrémédiablement jusqu’à prendre le pouvoir par les urnes comme représentants politiques quand les votants seront les leurs !
Ce dernier passage est juste oublié dans leur charabia occidentalisé, mais il est bien décrit dans leur doctrine, il faut lire l’arabe.

En France, il faudra cesser de se prendre pour le chantre de la Tolérance universelle qui n’est qu’une stupidité naïve d’une certaine gauche qui, avec nettement moins tolérance, crucifia avec violence même Valls, un peu trop lucide sur la question.

Leur langage de bois en a malheureusement séduit plus d’un en Occident.

Juste un exemple : Alain Gresh, ancien rédac chef du Monde diplomatique a beaucoup ouvré pour le rapprochement des « anti-impérialistes ‘ et islamistes.

Il a coécrit un livre avec Ramadan comme d’autres intellectuels français (Edgar Morin et Sonia Dayn) qui lisent beaucoup, mais manquent cruellement de bon sens et d’expérience terrain…
Ou ne veulent pas comprendre. Comme dans les années 50-60, les sourds et muets du PC. Jusqu’à prendre publiquement la défense de leur idole ‘brimé’ Tariq sous prétexte que la jeunesse ‘l’écoute et l’apprécie » !

Ou sont passé les Egyptien dont l’islam était spirituel ?

L’université Al-Azhar au Caire héberge le grand chef spirituel de l’islam sunnite Ahmed al-Tayyel. Il représente l’islam de piétée populaire, des confréries mystiques, souple et surtout tolérant des autres formes de religion. Le seul qui permettra aux coptes de cohabiter.
Al-Tayyel est d’ailleurs issu de la confrérie soufie Khalwatiyya de Gournah près de Louxor.
Les Frères musulmans contestent l’Institution azharienne comme ‘inféodée’ au régime et les salafistes critiquent cet islam ‘tiède’.
Mais au final, le problème est encore l’argent.
L’Arabie saoudite domine l’expansion contemporaine de l’islam sunnite wahhabite rigoriste avec la manne en pétrodollars, elle finance le salafisme.
Le cheikh Qaradawi, égyptien naturalisé qatari, prêcheur des Frères Musulmans, réputé a comme tribune la télévision Al Jazeera et les moyens du Qatar.
Les autres courants historiques égyptiens n’ont pas de sponsors internationaux assez riches.
Nous avions exactement le même processus de radicalisation en France avec plus de mètres carrés des mosquées pour les communautés qui pouvaient payer. Le résultat est la mainmise des radicaux sur les instances nationales du culte.
Alors oui, je suis pessimiste.

En Egypte, la paupérisation s’est accentuée, l’activité est au ralenti, les hôtels fermés, les sites touristiques vides, les bateaux sur le Nil immobiles ou sous l’eau et l’inflation est colossale.
Les villages ont grossi dans l’explosion démographique pour se transformer en banlieue de parpaings hérissés de ferraille en béton et grignotent les bandeaux de terre cultivables autour du Nil.
Les pourvoyeurs de richesse populaire, les touristes en shorts bariolés et en sandalettes à scratch ne veulent pas revenir.
Les riches s’en sortent. Ils passent encore des grands contrats à coup de crédit international en grattant au passage…

La seule chose qui sauve finalement l’Egypte, c’est notre peur de son explosion, notre peur des mouvements radicaux islamistes, c’est le prix qu’on est prêt à payer pour notre propre sécurité. En vendant les rafales à crédit aux galonnés.

incapables de gérer les quelques prêcheurs haineux dans nos propres banlieues, comment donner des leçons à des pays dont les voisins les fabriquent chez eux à la chaîne.

Je m’interrogeais parfois encore si on doit parler réellement pour ces courants idéologiques d’une nouvelle » doctrine totalitaire », meurtrière et destructrice de liberté. Je n’en ai plus aucun doute.
Ce n’est pas juste un courant religieux ‘un peu extrême’ et rigoriste pour les ignorants. Comme ceci existe dans toutes les religions.
Non, c’est comme le communisme, comme le fascisme, c’est un mouvement POLITIQUE et avide de POUVOIR.
Rampant, vicieux, destructeur, vivant sur la pauvreté et le déclassement social, organisé, terrifiant, avec leur armée de fanatiques assassins et leurs techniques de propagande et d’intimidation.
Les deux courants pouvant s’associer ponctuellement pour prendre le Pouvoir ou combattre les ennemis communs.
L’hydre international, avide de Domination bien humaine, terrestre et profitable.
A désacraliser d’urgence. A détacher de toute aura religieuse.
Aucune tolérance et encore moins une naïveté béate.
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